La violence, les violences?
Nous sommes familiers et sensibilisés aux multiples visages que peut prendre la violence : verbale, physique, sexuelle, psychologique ou économique. Ces formes peuvent même s’additionner les unes aux autres. Celles-ci sont dans la catégorie des violences personnelles.
L’association Femmes autochtones du Québec a identifié différentes formes de violences que peuvent subir, en plus des formes précédemment citées, les femmes autochtones : la violence structurelle, la violence institutionnelle, la violence familiale et la violence personnelle.
La violence structurelle
Il s’agit d’une forme de violence qui inflige des dommages de manière indirecte, immatérielle et invisible – particularité qui défie la comptabilité. L’obscurité de sa nature rend la violence structurelle insidieuse, car le blâme et la culpabilité ne peuvent pas être aisément attribués à sa source réelle; ils ont plutôt tendance à être attribués à tort à ceux qui en sont victimes.SALAZAR (2006, p. 78)
La violence structurelle est une notion utilisée pour la première fois dans les années 1970. Elle est généralement attribuée à Johan Galtung. Le terme désigne une forme de violence provoquée par les structures ou les institutions d'une société donnée qui empêche les individus de se réaliser.
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La violence institutionnelle
[…] recouvre un champ large, comportant aussi bien des actions que des omissions. Elle se définit par ses conséquences sur le bien-être de la personne accueillie dans l’établissement.MICHÈLE CRÉOFF, Les maltraitances institutionnelles.
La violence familiale
Elle se définit comme un comportement abusif dans le but de contrôler ou de faire du tort à un membre de sa famille ou à une personne qu’il ou qu’elle fréquente.MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GOUVERNEMENT DU CANADA.