L’adieu

 

Le lâcher-prise. Message à soi, à une femme disparue ou oubliée, à une autre personne. Ou dire adieu à une situation que la participante ou le participant désire quitter. Le message est déposé dans une boîte fermée qui sera brûlée lors d’une cérémonie rituelle de pardon.*



But

  • Aborder des thèmes difficiles sous une facette résiliente;
  • Représenter le départ de façon rituelle;
  • Permettre l’introspection et la réflexion sur le sujet.
 

 

Public

Jeunes et adultes

Durée

30 minutes

Matériel

Carton, crayons, boîtes ou enveloppes scellées.
 

 

Note à l’animatrice ou à l’animateur


Dans le cadre de cette trousse, le deuil est abordé sous toutes ses formes (deuil d’une personne, d’une situation, d’un événement, etc.) afin d’ouvrir ensuite le dialogue sur la résilience, faculté que présentent les peuples autochtones à la suite de deuils qu’ils ont traversés au fil de leur histoire.

*Le message peut aussi être déposé dans une enveloppe que l’animatrice ou l’animateur scellera et détruira de manière permanente devant les participantes et participants.

À la fin de cet atelier, l’animatrice ou l’animateur devrait constater auprès des participantes et participants :
  • Une meilleure compréhension des principes de résilience;
  • L’acquisition d’une nouvelle façon de pratiquer le lâcher-prise;
  • Une aisance améliorée lorsqu’il est question de sujets reliés au deuil.
 

 

Étapes de réalisation et procédures

1

Faire écouter aux participantes et participants le témoignage de Diane :
 

 
 

 

2

Expliquer le but de l’exercice : dire adieu à une situation, à une personne perdue ou décédée, à une émotion, par exemple. L’adieu se fait par écrit et sera ensuite détruit de la façon choisie par l’animatrice ou l’animateur.
 

 

Exemples de contexte

Centre de femmes, intervention sociale, cercles de partage, rencontres culturelles.
 

 
C’est ça, la vie de spiritualité autochtone. C’est ça, les rituels. Ça ne paraît pas. Ce n’est pas nécessairement flagrant comme tel, mais tous nos anciens, nos parents, ils vivaient d’une certaine façon comme ça, avec des offrandes. Tous les matins, tous les soirs, dans les moments qu’ils choisissaient dans leur journée.

Fred Kistabish, Anishinabe (Algonquin)

 
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