L’oeuvre

Réalisation de l'oeuvre par l'activité Elle a un nom


Elle a un nom a été effectuée par plusieurs institutions au Canada. Plus de 200 personnes se sont déplacés afin de broder le nom d'une femme ou d'une fille assassinée, disparue ou oubliée. Une liste contenant une partie des 1200 cas répertoriés par la GRC était mise à la disposition des participant(e)s, mais tous avaient la liberté de broder le nom qu'elle ou il désire afin de rendre hommage à une femme de leur choix.

Elle a un nom fait partie des activités d'animation de la trousse de médiation culturelle. Vous pouvez consulter l'activité ici

Les broderies se confectionnaient autour d'un cercle de partage. Les participant(e)s avaient la possibilité de s'approprier l'activité tel qu'elles ou ils le sentaient. L'ambiance était partagée entre le recueillement, le calme et la compassion. Plusieurs décident de broder le nom d'un proche.

 

Remise de l’œuvre collective


La cérémonie de remise de l’œuvre collective s’est déroulée à l’Espace Culturel Ashukan, le 22 mars 2019. Nous pouvions compter sur la présence d’une vingtaine de personnes, dont Michèle Audette, commissaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (MMIWG), afin de recevoir l’œuvre au nom de tous les commissaires.

Plusieurs femmes d’influences étaient sur place, dont Madame Vivianne Michel, représentante de Femmes Autochtones, Madame Sylvie D’Amours, ministre responsable des affaires autochtones, Madame Marie-Josée Parent, représentante de la Ville de Montréal et Madame Nadine St-Louis, directrice des Productions Feux Sacrés et de l’Espace culturel Ashukan. Il est également important de mentionner la présence de trois femmes aînées de différentes communautés, ainsi que de Mélanie, originaire de la communauté de Kahnawake, dont la sœur a été assassinée. L’œuvre a été déployée par Cody S.Simon et Laurie Poirier, chargés de projet.

L’œuvre comporte plus de 200 broderies conçues par la population qui ont été assemblées afin de créer un châle, composé des couleurs des Premières Nations. Celle-ci a été réalisée par Madame Alice Paishk, Odjibwé originaire de Lac Seul, en Ontario.

C’est avec émotion et fierté que Madame Michèle Audette a reçu l’œuvre collective pour l’Enquête. Le châle résultant restera au Québec afin d’éduquer la population sur l’histoire que les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées ont à porter sur leur dos.

 
 
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