La fleur du pouvoir


 

La fleur du pouvoir : exercice sur l’oppression


Opprimer signifie « soumettre à une autorité excessive et injuste, persécuter par des mesures de violence », « entraver l’expression d’un sentiment, d’une idée, etc. » ou, dans un registre littéraire, « accabler sous un poids, un fardeau ».

Les participantes et participants identifient selon ce qu’ils sont et ne sont pas par rapport à ceux qui exercent le pouvoir dans notre société. À l’aide des sujets proposés dans La fleur du pouvoir 1, ils peuvent relever les sources potentielles d’oppression que pourrait subir une femme autochtone, un jeune noir, etc.

Ils peuvent ensuite mesurer leur vulnérabilité à être opprimés. Plus les résultats s’éloignent du centre, soit de la roue des privilèges, plus les situations d’oppression deviennent possibles.

Cet exercice peut aider les participantes et participants à identifier et à situer les dangers d’oppression que subissent les femmes ou les filles des Premiers Peuples du Canada. Ils pourront constater que plusieurs situations sont possibles et y être sensibilisés.


Inspirations de discussions
Combien de facteurs me représentant sont différents de l’identité dominante (section bleu pâle) ?
Quels facteurs ne peuvent pas être déplacés ou modifiés ?
Quelles sont les relations entre les différentes formes d’oppression ?
 

 
 
Les peuples autochtones ont le droit, à titre collectif, de vivre dans la liberté, la paix et la sécurité en tant que peuples distincts et ne font l’objet d’aucun acte de génocide ou autre acte de violence, y compris le transfert forcé d’enfants autochtones d’un groupe à un autre.

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.


 
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1. Inspiré de : Barb Thomas, Doris Marshall Institute. Adapted from Lee, Letters to Marcia, as cited in Arnold, et.al. (1991).
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